11 juin 2006

Foutchebôl

Hier soir, en me rendant à une soirée, je suis passé devant des bars bourrés de supporters. Parfois des clameurs s'élevaient pour se réjouir d'un but marqué ou vilipender une action infructueuse. Pendant un mois, la coupe du monde de football va nous offrir ce spectacle quotidien.
Moi, je fais partie de cette minorité à qui la folie du football ne parle pas. Par ces temps d'hystérie collective, affirmer cette différence est encore plus difficile que dans les périodes ordinaires. Par folie du football, j'entends ce nationalisme exacerbé à l'échelle d'une ville, ou d'un pays, qui fit croire par exemple que la victoire des Français, en 1998, réglerait les problèmes du racisme hexagonal. Foutaises, bien sûr ! Mais, pendant plusieurs années, cette idéologie "civilisatrice" du football a encombré les esprits.
Donc, si je n'aime pas la folie du foot, j'apprécie tout de même le foot. Le foot ludique et convivial tel qu'il apparaît avec Talons et Crampons. Depuis 1998, cette association réunit l'ensemble des établissements gays et lesbiens pour un grand tournoi de foot spectacle. Cette journée est un joli moment de rigolade. Aujourd'hui, au stade Pershing, dans le bois de Vincennes, j'étais un supporter, et c'était bien agréable.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et qui a gagné ???
C'était comment déjà la chanson de Téléphone ? Ah oui : "Ca, c'est tellement toi, ça se sent que c'est toi ! Ca, c'est tellement toi !"
Je continue où ....