29 juin 2007

MoDem, Sida, Marseille

Je n'ai toujours pas reçu ma carte d'adhérent du MoDem. Un mois après, cela est-il vraiment étonnant ? Il est sans doute difficile de fabriquer en quelques semaines 45 ou 50 000 cartes pour une foultitude venue soutenir dans un mouvement populaire somme toute assez incroyable un nouveau parti politique.
Au fait, où sont-elles fabriquées ces cartes ? En Chine, en Inde, en Afrique, ou dans une entreprise française ? Je me promets de poser la question le jour où je rencontrerai un responsable du MoDem.
Ce jour, je n'aurai pas très longtemps à l'attendre. Hier, j'ai reçu un courriel signé Marielle de Sarnez, présidente de la Fédération de Paris. Elle m'invite à une session d'accueil des nouveaux adhérents début juillet. Ce sera ma première réunion officielle, et je suis bien impatient d'y être afin de me confronter à la réalité du terrain.
En attendant, Je suis dans une autre impatience. Celle de partir à Marseille afin de couvrir d'un point de vue quasi journalistique les à-côtés de la Conférence internationale sur le sida Aids Impact, du 2 au 4 juillet. Sida Info Service a ouvert un blog à cette occasion, « Sida-Marseille 2007 », et je vous invite à le découvrir et à en faire profiter vos relations.
Marseille, je ne connais pas. J'y ferai mes premiers pas comme un gamin découvrant un nouveau jeu, avec je l'espère suffisamment de maturité pour ne pas me laisser envahir par les a priori liés à cette ville. On en entend tellement sur Marseille.
Dans quelques jours, quand je reviendrai, aurai-je réussi à me faire une opinion honnête ? Allez ! On verra bien. J'essayerai de raconter et, éventuellement, vous me donnerez votre opinion. ;-)

26 juin 2007

L'homme au yaourt

Je l'ai croisé à la station de métro Hôtel de Ville, cet homme d'un âge certain, ce pauvre hère comme on disait autrefois. Il s'était procuré un yaourt de je ne sais quelle manière, peut-être en le dérobant dans un magasin d'alimentation du quartier, peut-être de manière honnête grâce aux quelques sous obtenus en mendiant. Peu importe après tout. En tout cas, il faisait peine à voir cet homme avec ses vêtements usés, ses chaussures élimées et cette barbe de vieillard qui rendait encore plus dramatique son geste d'indigent. J'ai vu cet homme courbé comme peu d'hommes de cet âge peuvent encore le faire, le visage presque au niveau du sol. Il n'y avait plus qu'une distance de quelques centimètres entre la bouche de cet homme et le yaourt répandu. J'ai cru un instant qu'il lapait. Mais non, le doigt de sa main droite ramassait le yaourt répandu et il l'engloutissait dans sa bouche édentée. Il ne voulait rien perdre. Il ne pouvait rien perdre. Ce yaourt était peut-être son seul repas du soir, il était impossible de l'abandonner là, sur l'asphalte, comme peuvent le faire certains enfants dont la boule de glace tombe malencontreusement à terre. A cet instant, je fus un passant comme les autres. J'ai jeté un coup d'oeil, et j'ai poursuivi mon chemin.

22 juin 2007

Un jour sans train

Je ne peux pas taire cette anecdote ô combien révélatrice de la triste situation dans laquelle végète depuis tant d'années la SNCF. Vous savez que je rends compte régulièrement sur ce blog de mes multiples mésaventures vécues sur la ligne Paris-Granville. J'en suis arrivé à me persuader que cette ligne était la plus maudite du réseau ferroviaire français, puisque les retards, annulations, incidents et autres turpitudes sont le lot quasi quotidien des voyageurs normands. Eh bien non ! Il y a aussi la ligne Collioure Toulouse. Mardi dernier, j'avais prévu de remonter vers Toulouse par le train de 10 h 58, train qui me permettait d'arriver dans les temps à l'aéroport de Blagnac pour embarquer dans un avion pour Paris. Or, arrivé au guichet, la préposée aux (mauvaises) nouvelles m'a annoncé que le train était supprimé "à cause de problèmes matériels". Bien sûr, à partir de cet instant, j'ai connu un grand moment de solitude. La SNCF n'ayant rien à faire des voyageurs laissés en rade - pas d'autres trains envisagés, pas de navette autoroutière prévue, non, rien de rien ! - j'ai dû me débrouiller tout seul pour trouver un taxi à Collioure afin de gagner Perpignan dans les trois quarts d'heure et récupérer un train pour Toulouse. J'ai eu une chance pas possible car ce scénario idéal s'est produit. Cela m'a coûté un peu moins de 50 €, mais j'y suis arrivé ! L'avion est parti à l'heure à l'aller comme au retour, et la voiture m'a tiré d'un mauvais pas. Encore une fois, je ne peux que témoigner de l'inefficacité de la SNCF et regretter encore une fois que rien ne change, sinon l'incompétence.

J'avais besoin de faire une pause

Le 12 juin dernier, je suis arrivé au travail en traînant les pieds. Depuis quelques jours, je ne me sentais pas très bien, et imaginer vivre une nouvelle journée sans passion ni perspectives intéressantes me minait encore plus. J'ai alors décidé de réagir en cherchant sur Internet une destination pour me changer les idées le temps d'un ouikend prolongé. Finalement j'ai choisi de partir quatre jours dans le sud, à Toulouse et Carcassonne. J'ai acheté un aller-retour sur Air France, et je suis parti samedi 16 juin pour la ville rose. Ca tombait bien, c'était jour de Gay Pride, ou Marche des Fiertés comme on dit maintenant.






Plus tard, j'ai pris un train pour Carcassonne. Je suis content d'avoir découvert cette cité médiévale même si je la trouve trop courtisée par le système de l'attrape-touriste. Cela nuit à l'intérêt du séjour. Mai que voulez-vous, lorsqu'une ville dispose d'un lieu aussi beau, on comprend que le commerce cherche à se développer.




Enfin, je suis allé encore plus loin vers le sud sur les recommandations d'un ami, à Collioure dont j'avais vaguement entendu parler mais que je ne connaissais absolument pas. Collioure, comment dire, c'est un bijou ! J'ai été époustouflé par ce petit port dominé par le château royal, par ce jardin d'oliviers et ce retable de l'église Notre-Dame-des-Anges. J'ai passé à Collioure un moment formidable, un moment qui m'a redonné le goût d'avancer.

Conquêtes à venir

Arrivant après la bataille, je n'ai pas grand chose à dire d'original sur les législatives. En tant que membre du MoDem, je me réjouis simplement d'avoir quatre députés au lieu de zéro ou un à l'Assemblée nationale même si cette ultra minorité ne pèsera rien sur les débats à venir. En fait, peu importe. Nous savions que le résultat serait minable après la fuite vers les fauteuils ministériels des centrodroitistes Morin and co. Certes ils ont trouvé leur place au chaud dans le giron sarkoziste mais leur liberté de parole est désormais décapitée. Comme l'est ce parti godillot qu'est redevenu l'UMP. Seule la voix du chef compte, les autres n'ont qu'à se taire ! Au nom de l'efficacité, que de couleuvres est-on prêt à avaler ! Triste démocratie. En attendant, le MoDem doit préparer l'avenir. J'attends avec impatience les débats à venir qui définiront la stratégie de la conquête. Conquêtes municipales, cantonales et européennes. Les prochains scrutins montreront clairement si le MoDem a sa place dans la vie politique française moderne. J'y crois, mais les Français seront les seuls juges. En attendant, il y a du boulot !

Un silence involontaire

Je n'ai rien posté depuis trois semaines, mais je vous assure que ce n'était pas volontaire. Mon désir était fort, au contraire, de transmettre ce que je ressentais des événements politiques et personnels qui se sont produits depuis le 1er juin. Hélas l'informatique m'a trahi. J'ai mis du temps pour comprendre la raison de mes déboires, puisque je viens tout juste de résoudre le problème. Figurez-vous que j'en avais assez de la version Internet explorer 7 et que j'ai voulu revenir à la version précédente. Au début tout s'est bien passé. Puis les incidents ont commencé à se produire, à se répéter et à s'amplifier. L'un des plus ennuyeux a été l'impossibilité dans laquelle je me suis trouvé de me connecter à ce blog. Voici la raison de ce silence involontaire. A présent, il semble que tout soit rentré dans l'ordre au prix, il faut le dire, d'un retour à la version 7 d'Internet explorer. Je vais donc pouvoir reprendre mes petites interventions pour mon plaisir, et j'espère un peu pour le vôtre.

01 juin 2007

J'ai payé ma cotisation

Ce matin, avant d'aller travailler, j'ai consulté ma messagerie. Il y avait un courriel de François Bayrou, enfin une lettre type qui disait :
"Vous faites partie des 77 000 personnes qui ont manifesté, depuis un mois, leur volonté de participer à la démarche de rénovation de la vie politique française que nous avons engagée avec le Mouvement Démocrate.
Je vous écris aujourd’hui pour vous proposer de confirmer votre adhésion, en cliquant ici. [...]"
Comme je partais le soir en ouikend, je n'ai pas voulu perdre de temps : j'ai envoyé sur le champ ma cotisation.