08 août 2006

La robe de Gualipette

Je n'ai pas beaucoup écrit depuis que j'ai repris le travail le 25 juillet. Non pas parce que je n'en avais pas envie, tout simplement parce que je n'ai pas arrêté ! A droite, à gauche, au ciné, au cirque, les amis, et puis le travail quand même reparti sur les chapeaux de roue.
Ce soir, je fais une pause. Je me retrouve chez moi, tranquille, à ne rien faire d'important sinon écrire sur ce blog. Je suis content, ça aurait pu être pire comme regarder la télévision. Mais, heureusement, depuis février 1998, j'ai rendu - un peu dans le sens de vomir, cet outil technologique sans grand intêret. La vie passe par autre chose, c'est sûr.
Avant de rentrer chez moi, je suis allé acheter une charmante robe. Pas pour moi, non, pour la fille d'une nièce qui vit en Guyane ! Je les vois samedi à La Rochelle à l'occasion du baptême républicain de la petite prénommée durant neuf mois "Galipette". Après l'accouchement, curieusement, les parents ont changé ce prénom. Ah ! Ce goût pour la norme...
Donc, naguère comme pour la grande soeur, j'assisterai samedi à un baptême républicain. Je ne sais pas trop à quoi ça sert à part remplir une salle de mairie pendant dix minutes et écouter plus ou moins distraitement le discours d'un adjoint au maire. En tout cas c'est l'occasion d'une réunion de famille, et d'un bon repas, ce qui est l'essentiel.
Pour rentrer, j'ai pris le bus 86 qui passe place de la Bastille. Il y avait une manifestation pro-libanaise ou anti-israélienne, je ne sais pas trop bien. Quelques dizaines de personnes, surveillées par des policiers impassibles, brandissaient des drapeaux libanais et diffusaient de la musique orientale. C'est en tout cas le sentiment que j'ai eu ; le bus est passé trop vite.
Auparavant, rue du faubourg Saint-Antoine, j'ai vu une chose curieuse, une chose que je n'avais jamais vue avant : des tongues à talons hauts. De toute cette journée, je me demande si ce n'est pas ça la le plus extraordinaire, une femme juchée sur des tongues à talons hauts !

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