19 mai 2006

Ivan Rebroff, c'est top !

Quand j'étais petit, mes parents, surtout mon père, écoutaient Ivan Rebroff. Vous savez : Ah ! Si j'étais riche. A l'époque, ce chanteur était une immense vedette. Pendant longtemps, j'ai cru qu'il était mort, disparu des plateaux télé et de ce monde. Un jour, par curiosité, j'ai tapé son nom sur un moteur de recherche. J'ai alors découvert qu'il était toujours vivant. Cela m'a fait plaisir. Ce n'est pas que j'aimais particulièrement Ivan Rebroff, non, mais ça fait toujours plaisir de découvrir qu'un souvenir est plus qu'un souvenir : un être bien vivant qui a connu la même époque lointaine que soi. Rendez-vous compte ! Les années soixante !! Il y a si longtemps !!!

Parler d'Ivan Rebroff n'a qu'un but : expliquer pourquoi ma culture musicale est absolument dramatique. Ivan Rebroff, Dalida et Claude François sont à peu près mes seuls repères. Je n'ai pas beaucoup d'autres références. Si, tout de même, pour ce qui est de la musique anglo-saxonne : Queen et Freddie Mercury. Qu'on ne me parle surtout pas des Beatles. Pour moi, comme a dit je ne sais plus qui, c'est du "rock'n roll pour midinettes" !

Cette inculture a au moins le mérite de titiller ma curiosité. Hier soir, un ami m'a permis d'assister à la 15ème Nuit de la Voix, salle Gaveau à Paris. Quatre ensembles vocaux se partageaient la scène de cette soirée enregistrée par France Musique, soirée organisée par la Fondation France Télécom. J'ignorais qui j'allais entendre. Deux ensembles ont retenu mon attention, un surtout.

Si vous ne connaissez pas L'Arpeggiata, s'il passe dans votre ville, courez donc le voir. Sous la direction de Christina Pluhar, cet ensemble vous fera passer une soirée plus qu'agréable. Le contre-ténor Philippe Jaroussky est beau, ce qui n'est pas négligeable, et drôle. Lucilla Galeazzi sait, en un tour de voix, rassembler le public autour de l'envie de chanter à son tour. Le programme propose aussi bien de la musique baroque que traditionelle. L'Arpeggiata explore la riche musique du répertoire peu connu des compositeurs romains, napolitains et français du premier baroque (Là, vous l'aurez deviné, j'ai recopié un extrait du livret !).

Moi, j'ai été conquis. Je vous transmets ce sentiment. J'espère que vous le partagerez.

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