Depuis que je prends le train, notamment sur la ligne Paris-Granville, j'ai subi un nombre incalculable de déconvenues. Retards non commentés, retards commentés du bout des lèvres, pannes techniques, incidents sur la voie, etc. A une époque, j'écrivais pour signaler et m'indigner de ces dérapages répétés. J'écrivais aussi bien à la SNCF qu'au conseil régional de Basse-Normandie, au maire de ma ville de destination, à je ne sais plus qui encore. C'est avec plaisir que je recevais les réponses des édiles. Au moins le citoyen que j'étais n'était pas complètement abandonné. Hélas ! Ces réponses étaient du verbiage administratif pour se défausser sur les uns ou sur les autres. Que oui, cela aurait pu faire l'objet d'une belle compétition ! Aujourd'hui, je n'écris plus. J'ai fini par accepter mon impuissance.
Tout à l'heure, je retournerai à la gare. On m'a dit qu'il y aurait un train à 13 h 30. Si je pars, ce sera bien. Et si je ne pars pas ! Ce sera grave ? Non, ce sera grève.
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