25 mai 2006

Amsterdam

Quand j'ai parlé autour de moi de mon projet d'aller en juillet prochain à Amsterdam, de bonnes âmes m'ont conseillé de n'en rien faire : "Tu ne te rends pas compte ! Se loger à Amsterdam en plein été, c'est ou impossible ou trop cher." J'aurais pu les écouter. Je n'en ai rien fait. Au contraire, j'ai consulté les horaires de train sur sncf.fr et j'ai obtenu un aller-retour pour 65 euros. C'était déjà pas mal. Restait à me loger. Il me fallut deux clics de souris pour dénicher un hôtel situé à cinq minutes de la gare centrale, et facturant la nuit à 30 euros. Quant à mon courriel sur les disponibilités, il reçut une réponse favorable dans les deux heures. Vite fait, bien fait !
"Ce n'est pas la peine, c'est impossible." Combien de fois se répète ce genre d'inepties ! Cela me rappelle l'époque où j'étais étudiant en journalisme. L'Evénement du Jeudi avait été créé depuis peu, et j'appréciais sa formule novatrice (Cela n'a pas duré, hélas !). Jean-François Kahn avait fait appel aux lecteurs pour financer le journal. J'avais mis toute ma fortune dans ce projet : mille francs ! En avril ou mai 1986, j'ai demandé à l'un de mes professeurs ce qu'il pensait d'une demande de stage que je comptais faire à l'EDJ. Il m'a répondu : "Inutile. Tout le monde veut y aller. Ils ne te prendront pas." Bien sûr, j'ai téléphoné.
- Bonjour. Est-il possible de faire un stage d'un mois chez vous cet été ?
- Quand voulez-vous venir ? En juillet ou en août ?
- Ce serait bien en juillet.
- Pas de problème. Je prends votre nom. On règlera les formalités plus tard.
Pour une leçon, ce fut une leçon. Depuis, j'essaie toujours. Et peu importe si j'échoue. L'important, c'est d'essayer.

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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