26 septembre 2006

Thaïlande-Plages

Se méfier. Toujours se méfier. En particulier d'impressions qui ne reposent pas forcément sur la réalité. D'une nouvelle entendue à la radio ou vue à la télévision. Ou de l'absence de nouvelle... Depuis quelques jours, depuis le coup d'Etat militaire en Thaïlande, je m'étonne de n'entendre aucune réaction des intellectuels français, de la gauche française, des professionnels de la profession "droitsdel'hommiste", comme dirait l'autre, d'habitude si prompts à réagir. Mais ce n'est qu'une impression. Je dois me méfier. Sans aucun doute les intellectuels français ont appelé à la mobilisation contre le putsch des généraux thaïlandais. Sans aucun doute la gauche française se mobilise pour venir en aide au peuple martyr. Comment pourrait-il en être autrement ? Si je n'entends rien, c'est que les cris sont trop forts et que mes oreilles se protègent en se fermant. Si je les ouvrais, j'entendrais les appels pour un retour à la démocratie immédiat et sans conditions ! Mais non, il semble bien que personne ne bouge. Des militaires au pouvoir à Bangkok ? Peu importe du moment que l'on puisse partir cet hiver se bronzer sur les plages de Thaïlande. L'important, c'est ça. Le reste on s'en fout !

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