07 juillet 2007

J'ai entendu le vent

On m'avait dit : "Marseille, tu aimeras ou tu détesteras. Il n'y a pas de p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non.". Pour un Normand, cette approche était plutôt innovante et j'attendais avec impatience de me retrouver dans cette ville si souvent évoquée par mon ami Nicolas. Lui, c'est un amoureux, un fan, un adorateur de la cité phocéenne. Sans parler de l'OM bien sûr, pour lequel il voue un véritable culte. Moi, je m'en fous de l'OM, enfin du foot en général. J'étais seulement en attente de Marseille. Mes premiers pas m'ont vite placé dans le camp des pro Marseille. Au cours du trajet effectué à pied de la gare Saint-Charles au Vieux Port, j'ai ressenti la diversité que j'aime tant. Tout est différence et mélange dans cette ville : les gens, la couleur de peau, les religions, la musique..., on saisit tout cela en quelques instants.

Au cours des quatre jours passés à Marseille, je me suis beaucoup promené. Le soir, j'allais à la découverte des quartiers.
Dans le quartier du Panier, derrière l'Hôtel de Ville, j'ai découvert la place des Moulins, où j'ai entendu le vent comme jamais ailleurs dans une aussi grande ville. Je suis resté un long moment à écouter ce vent. Une rue plus loin, j'ai entendu à quelques minutes d'intervalles du raï chanté à tue-tête, puis du Mike Brant. Mélange des genres, vous dis-je !
La jeunesse m'a aussi beaucoup plu. Elle est largement présente dans la ville, diverse et de caractère. Elle est aussi libre dans son approche vestimentaire. J'ai été surpris de voir à plusieurs reprises des ados portant des bretelles. Y a-t-il une autre ville en France où des jeunes portent encore des bretelles ? J'ai trouvé ça charmant.
Marseille est un énorme chantier. Il y a des trous partout. Le tramway vient d'être inauguré sans que cela signifie la fin des travaux. On creuse, on rénove, on répare, on construit. Est-ce pour cela que la ville est si sale ? Si on ne le voit pas, les gens s'empressent de vous le faire remarquer en le regrettant. Plusieurs Marseillais m'en ont parlé sans que j'aie besoin d'aborder le sujet.
En fin de compte, je n'aurais connu qu'un agacement à Marseille. Mais est-ce typique de Marseille, ou une particularité méditerranéenne ? Le service dans les restaurants est d'une lenteur insupportable. Il faut sans cesse rappeler que l'on attend son plat, son café, l'addition depuis de très longues minutes. C'est pénible mais c'est peu-être cela aussi l'identité de Marseille.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ba je comprend pas tt du blog mais les images sont super belle